Les poutres et les linteaux
La poutre
Petit rappel : la poutre en béton armé remplace un mur de refend afin d’économiser de la place tout en supportant le plancher. C’est pourquoi son exécution doit être soignée. Elle peut prendre appui sur les murs (façades, refends) ou sur des poteaux. Pour plus de renseignements concernant son coffrage et son ferraillage, vous pouvez vous reporter sur l’article Les armatures en élévation.
Dans un pavillon, nous pouvons trouver plusieurs sortes de poutres :
Poutre dont la hauteur est égale à l’épaisseur de la dalle. Aucune retombée n’est nécessaire.
Exemple poutre de maintien d’un chevêtre pour trémie d’escalier.
Elle est nécessaire lorsque la hauteur de poutre est plus grande que l’épaisseur de la dalle et qu’aucune retombée ne doit être présente sous le plafond. Le complément de hauteur de poutre se retrouve donc sur le plancher haut.
La plus commune des poutres, sa section dont la hauteur doit impérativement être plus importante que la dalle, une retombée est nécessaire, cette partie se trouve sous le plafond.
Les poutres, tout comme les linteaux, sont des ouvrages horizontaux reposant sur des appuis. Il est donc primordial que ces éléments soient très bien ferraillés. Les barres de gros diamètre se trouveront en partie basse sur toute la longueur de la poutre, elles seront présentes en un ou deux lits et en partie haute aux extrémités, mais sur une plus petite longueur. Ces barres sont appelées "chapeaux".
Des barres de montage servent à maintenir les cadres et étriers. Comme les poteaux, ce sont les cadres qui donnent la forme aux poutres (en général rectangulaires).
Les aciers principaux sont positionnés dans les zones soumises à la traction, généralement dans la partie inférieure, et ils sont disposés en un ou deux lits. Le premier lit est prolongé sur les appuis. Le deuxième a une longueur égale au huitième de la portée.
Les poutres ont souvent pour fonction de soutenir les poutrelles. Dans ce cas, des barres de renfort sont positionnées au niveau du plancher inférieur pour renforcer la structure.
Les chapeaux sont placés sur les appuis, avec une longueur équivalente à la portée pour les chapeaux de rive et à un quart de la portée pour les chapeaux sur un pilier.
Les armatures transversales des poutres, y compris les cadres, les étriers et les épingles, ne sont pas espacées de manière constante. En effet, ces armatures sont plus serrées près des appuis, puis les espacements s’élargissent progressivement. Les intervalles entre les armatures sont déterminés par des calculs précis.
Mode opératoire
e : espacement qui doit être inférieur ou égal à 120 cm
- Traçage du trait de 1,00 m
- Vérification des appuis
- Réglage et pose des étais
- Calcul de la hauteur, pose des bastaings sur les étais et réglage de la hauteur
- Maintien de ces bastaings par serre-joints
- Pose des chevrons (supports du fond de moule).
- Pose du fond de moule aligné au poteau.
- Huilage des panneaux.
Astuce : couper le fond du moule 5 à 10 mm plus court que la portée (longueur entre appuis) et garnir le vide par une bande de mastic ou autre (pour un décoffrage aisé).
- Pose des joues et du ferraillage.
- Pose des arrêts et maintien provisoire sur les poteaux.
- Vérification de l’aplomb et de l’alignement.
- Serrage par serre-joints avec des entretoises de la largeur de la poutre.
- Coulage et vibration.
Les poutres peuvent être coffrées sur place ou préfabriquées.
Les linteaux
Le linteau est un élément en béton armé qui sert à soutenir la ma[...]
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