Les ponts thermiques

Claude PRECHEUR

Traitement des Ponts Thermiques


Les points faibles au niveau des montants des fourrures
Les points faibles au niveau des appuis des fenêtres
Les points faibles au niveau des chaînages verticaux des fenêtres
La solution des points faibles au niveau des montants des fourrures
La solution des points faibles au niveau des appuis des fenêtres
La solution des points faibles au niveau des chaînage verticaux des fenêtres


Les points faibles

En rénovation, certains ponts thermiques seront difficiles à traiter en isolation par l’intérieur, voire inévitable.


Au niveau des planchers bas
Au niveau des chaînages des planchers



Un exemple de jonction d’un plancher sur un mur vertical
Un exemple de jonction d’un plancher sur un mur vertical avec rupteur thermique



Les aciers de rive et de la dalle ne sont pas dessinés.

En rénovation énergétique dans les anciennes maisons à planchers en bois

La question de l’isolation des parois verticales par l’intérieur doit être abordée avec réflexion. En effet, il est impossible d’éviter les ponts thermiques linéaires (murs/planchers). En plus des considérations thermiques et du fait que les encastrements de solives sont exposés à des températures plus basses, il n’existe pas de moyen efficace pour empêcher le transfert de vapeur à cette jonction. Des risques de condensation à proximité des têtes de solives peuvent entraîner de graves dégradations du bois (attaques de champignons lignivores).

La question à se poser dans ce cas : l’isolation des murs est-elle la solution à privilégier ?
1. Plancher
2. Solive
3. Condensation

Les dégâts causés par l’attaque de la mérule au niveau de la liaison entre solives/murs.

Le développement est favorisé par des remontées capillaires (murs enduits étanches à l’extérieur) et un doublage en briques avec une lame d’air. Le champignon se développe sur les parties maçonnées à l’intérieur du doublage. Généralement, on ne se rend compte de ces attaques que lorsque la structure porteuse a été affaiblie. Lorsqu’une maçonnerie est isolée par l’intérieur, on peut considérer que des fissures résultant de mouvements hygrothermiques et de chocs thermiques peuvent difficilement être évitées. Le mur est plus froid en hiver et plus chaud en été. Il ressort d’études sur l’évolution de la température au sein des murs de façade, que les écarts de température été/hiver dans les maçonneries situées du côté extérieur par rapport à l’isolant thermique sont de l’ordre de 30 à 36 C°.

Il convient d’ajouter les variations résultant des alternances d’humidification et de séchage des maçonneries. Vu l’abaissement de la température moyenne d’hiver d’un mur isolé par l’intérieur, le séchage est ralenti. L’humidification prolongée de la maçonnerie peut favoriser une dégradation des matériaux par le gel.